
Le bicolore c’est l’autre nom donné au drapeau d’Haïti de couleur bleu et rouge. C’est le principal symbole de la République. Le bleu et le rouge sont d’ailleurs consacrés les couleurs nationales par l’article 2 la Constitution du 29 mars 1987.
L’art. 3 de la Constitution précise les détails de l’emblème de la Nation Haïtienne: «L’emblème de la Nation Haïtienne est le drapeau qui répond à la description suivante:
Deux bandes d’étoffe d’égales dimensions: l’un bleu en haut, l’autre rouge en bas, placées horizontalement;
Au centre, sur un carré d’étoffe blanche, sont disposées les armes de la République;
Les armes de la République sont: le palmiste surmonté du bonnet de la liberté et ombrageant de ses palmes, un trophée d’armes avec la légende: L’union fait la force
Initialement, cousu par Catherine Flon (qui serait la belle-fille de Claire Heureuse) le 18 mai 1803 au Congrès de l’Arcahaie, le drapeau est traditionnellement vénéré en Haïti. Il faut en principe s’arrêter, rester debout, immobile et d’un air grave comme une sentinelle pour saluer le symbole de notre fierté et de notre dignité nationale lors de la cérémonie de la levée du drapeau particulièrement devant les bâtiments publics et dans les écoles.
Le 18 mai, jour chômé et férié, c’est la Fête du Drapeau et de l’Université en Haïti.
Le culte du drapeau semble de plus en plus s’effriter dans le pays, comme s’effritent d’ailleurs la plupart de nos valeurs ancestrales. Mais fort heureusement, certains médias traditionnels comme des stations de radio tiennent en haleine ce culte matinal sur leurs ondes quotidiennement à 8h00 am précise en faisant retentir l’Hymne national, la Dessalinienne.
La jeunesse a besoin de repères. Elle a besoin de retrouver son sens civique, le sens du bien commun et le sens de l’État. Inculquer à nos petits Haïtiens, dès leur plus jeune âge, le culte du drapeau, contribuera à faire d’eux de meilleurs Citoyens demain et donc certainement de meilleurs dirigeants, le cas échéant.